Recensement du Lagarosiphon major

Évaluation de la présence de cette plante exotique envahissante aquatique dans les ports vaudois et valaisans lémaniques.

Chiffres clés

ports recensés
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bénévoles
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demi-journées de terrain
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Ce projet de science participative est mandaté par la Division Biodiversité et paysage du canton de Vaud et par le Service des forêts, de la nature et du  paysage du canton du Valais. Le but de notre campagne de relevés est d’acquérir une image réaliste de l’ampleur de sa propagation dans les zones les plus propices à sa colonisation.

Participez à nos demi-journées de recensement

Vous avez envie de découvrir le Léman autrement tout en participant à un projet de science participative ? En plus du recensement du Lagarosiphon major, vous découvrez d’autres plantes aquatiques ainsi que la problématique des espèces exotiques envahissantes.  L’occasion aussi d’une occupation en plein air, en groupe favorisant les rencontres et le partage!

Inscrivez-vous selon vos disponibilités (demi-journée ou journée) et vous recevrez les informations nécessaires sur l’organisation et le déroulement de l’action, ainsi qu’une formation.

 Toute aide est bienvenue, vous serez formé.e sur le terrain afin de mener à bien ce projet de science participative.

Le Lagarosiphon major c’est quoi ?
Origine et description
  • Originaire du continent africain, le grand lagarosiphon est une plante aquatique submergée à croissance rapide.
  • Elle se fixe dans le sédiment et développe de longues tiges pouvant atteindre 5m de longueur.
  • Ces feuilles sont de forme lancéolée étroite, voire linéaire et finement dentée. Elles sont disposées en spirale sur la tige sauf vers le haut. Le haut de la tige est très dense et ressemble presque à un plumeau.
Introduction et prolifération
  • Introduction accidentelle liée aux nettoyages et vidanges des aquariums, étangs des jardins
  • Propagation par les équipements nautiques dans d’autres plans d’eau par des morceaux de plante qui restent sur le matériel nautiques et de loisirs (Loisir, plongée, pêche).
Danger qu’elle représente

Pour la biodiversité

  • Compétitivité : croissance rapide et grande capacité d’adaptation et pas de prédateurs.
  • Forte densité : très couvrantes, elles dominent les autres espèces de l’herbier
  • Blocage de la lumière : affaiblissement des plantes indigènes.
  • Diminue la qualité de l’eau : décomposition des plantes entraînant une diminution de la concentration en oxygène.

Économiquement

  • Ralentissement du débit : augmentation du dépôt des vases pouvant agir sur le contrôle des inondations
  • Entrave la navigation, les écluses et les activités de loisirs : diminution de l’attrait touristique due aux mauvaises odeurs (décomposition).
  • Diminue la valeur esthétique des berges des cours d’eau et des étangs : colonisation uniforme par la même espèce.
Confusion possible

Le Lagarosiphon major peut être confondu avec l’ Elodée du Canada (elodea canadensis) et l’Elodée de Nuttall (Elodea nuttallii), également envahissantes.

La différence se situe dans l’implantation des feuilles : pour les élodées elles sont aux mêmes niveaux (verticillées) par groupe de 3, quant au Lagarosiphon major ses feuilles sont disposées en spirale le long de la tige.

Pour ne pas propager les espèces exotiques envahissantes, que faire ?

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